6 gestes pour préserver le climat

Le climat… on en entend parler partout, on manifeste et on veut se faire entendre mais que pouvons nous faire au quotidien pour changer les choses ?

  1. Réutiliser

Il existe plein d’objets alternatifs qui permettent d’en remplacer de plus polluants :

Les sacs de courses en plastique ou en papier deviennent des sacs en tissu; les bouteilles en plastique, des gourdes; les couverts en plastique, des couverts en inox ou en bambou; les coton jetables des démaquillants lavables, les serviettes hygiéniques et tampons, des cups, culottes menstruelles ou serviettes lavables et il existe encore plein d’autres alternatives!

N’hésitez plus et lancez-vous ! En plus d’être zéro déchet, ces objets tiendront sur la durée contrairement à leurs équivalents polluants. Vous pouvez en trouver sur Amazon, chez Nature et Découvertes et dans bien d’autres magasins.

Si cela vous intéresse, vous trouverez via ce lien comment réduire vos déchets (et vos dépenses).

 

  1. Prendre les transports en commun, faire du covoiturage, etc…

Même si beaucoup de gens le font déjà, d’autres favorisent encore la voiture. On aime tous notre petit confort. Il est vrai que la voiture a beaucoup d’avantages mais les transports en commun en ont aussi ! En effet, ils permettent de retrouver vos amis avant et après les cours, d’émettre moins de substances polluantes dans l’air, de diminuer les bouchons et de vous faire pratiquer votre sport journalier entre les arrêts.

Si vous avez des voisins ou des amis qui font le même trajet que le vôtre, le covoiturage est aussi une option. 

 

  1. Manger local et de saison 

Même ce que vous mangez a un impact climatique. Quand vous mangez des mangues en plein hiver par exemple, il est très probable qu’elles viennent de l’autre bout du monde d’où elles ont été transportées en avion, ce qui pollue énormément. Faites donc attention lorsque vous achetez un produit et n’hésitez pas à vérifier sur l’emballage d’où vient ce que vous achetez.

Essayez aussi de manger des fruits et légumes de saison qui ont un moindre impact climatique que des fruits et légumes cultivés sous serres chauffées.

Si vous êtes intéressés par des produits bio et locaux, n’hésitez pas à aller jetez un œil sur notre article au sujet du GASAP de Saint-Hubert (ici).

 

  1. Acheter en vrac

Acheter en vrac, c’est acheter des produits sans emballage et amener soi-même des pots en verre, sachets en tissus ou encore paniers en osier.

Cela permet de limiter les sachets en plastique ou en papier qui, eux, ne sont pas réutilisés.

De plus en plus de magasins proposent d’acheter en vrac comme par exemple :

  • The Barn (Etterbeek, Saint-Gilles, Ixelles, Anvers);
  • Bio c’ bon (Bruxelles, Uccle, Woluwe-Saint-Pierre, France);
  • Färm (Etterbeek, Wemmel, Woluwe-Saint-Lambert, Uccle, Schaerbeek, Louvain-La-Neuve, Auderghem, Ixelles, Bruxelles Ville);
  • Et bien d’autres, n’hésitez pas à vous renseigner pour trouver un magasin près de chez vous !

 

  1. Trier ses déchets 

Il nous arrive tous d’avoir un emballage constitué à la fois de carton et de plastique et de tout mettre dans la poubelle blanche, n’est-ce pas ? Pourtant, il faut bannir cette mauvaise habitude à tout prix. Trier nos déchets de la bonne façon permet de favoriser le recyclage et de diminuer la quantité d’ordures mises en décharge (c’est-à-dire non recyclées). Si vous avez la place dans votre jardin, vous pouvez aussi envisager d’y placer un compost qui vous permettra de recycler vos déchets organiques tout en améliorant la qualité de votre sol.

En rappel :

Poubelle blanche ou grise (il n’existe pas de filière de recyclages pour tous les déchets)

 

Poubelle bleue (27% de déchets mal triés par an) :

 

Poubelle jaune (1.000 tonnes de déchets mal triés par an.) :

 

  1. Faire attention à la surconsommation

Tout ce que l’on consomme a aussi un impact climatique. Quand on produit un téléphone, un ordinateur ou encore des vêtements, cela pollue. Evidemment, nous ne disons pas qu’il faut complètement arrêter d’acheter ces choses-là mais qu’il faut, avant d’acheter, bien réfléchir et se poser les bonnes questions. En a-t-on vraiment besoin ? Va-t-on l’utiliser ? Est-ce que cela est utile ? C’est y répondre honnêtement qui permet d’éviter la surconsommation. Plus d’une industrie est concernée par le problème, de celle de l’informatique à celle du textile. Voici donc quelques chiffres concernant l’industrie du textile pour vous donner une idée :

  • 80 milliards de vêtements sont fabriqués chaque année dans le monde.
  • 70 % de notre garde robe n’est pas portée.
  • 12 kilos de vêtements sont jetés tous les ans par chaque citoyen.
  • 2500 litres d’eau sont utilisés pour fabriquer un t-shirt de 250 grammes.
  • 1 cargo de transports de marchandises = 50 millions de voitures en terme de pollution.

   Elisa Sury