Visite des Choeurs d’enfants de la Monnaie au fort de concentration de Breendonk

 

18 septembre 1944: Libération du fort de Breendonk. Malheureusement, 301 personnes y sont décédées.

Les gens sont fatigués, amaigris, entre la vie et la mort et surtout, ce qui est pire, ils ne savent pas si les membres leur famille sont toujours en vie.

Dans le fort il y a plusieurs pièces…

Les chambres, où ils devaient y dormir à quarante-huit. Il y avait trois lits de trois étages, il n’y avait pas de vrais matelas seulement de la paille qui tenait en un seul morceau. Elles devaient être bien arrangées, le matin si entre les lits il n’y avait pas exactement 60 cm, ils étaient torturés et/ou n’avaient pas de nourriture (de l’eau avec des “choses” dedans), et devaient encore plus travailler!

 

 

Les toilettes étaient des seaux, pour quarante-huit personnes!

La salle de torture, elle, était complètement à l’écart du reste car les prisonniers ne pouvaient pas savoir ce qui s’y passait. Ils s’y rendaient seulement avec un bandeau sur les yeux, pour ne pas savoir où on les emmenait… À l’intérieur, un crochet les attendait, et avec leurs mains accrochées, ils étaient pendus par les bras… Je vous laisse deviner la suite.

 

 

Aujourd’hui, nous sommes le 18 septembre 2019. Cela fait donc septante-cinq ans depuis la libération. Le fort est devenu un lieu de respect envers les personnes qui y ont perdu la vie.

Les Choeurs d’enfants de la Monnaie ont participé  à une cérémonie de commémoration pour ces 301 personnes décédées.

Le roi Philippe de Belgique était également présent. Il y avait d’autre invités dont deux avaient vécu dans le camps pendant le drame et également 301 jeunes collégiens (de l’Institut Saint-André) qui représentaient les 301 personnes décédées ou tuées à Breendonk. Mais une chose qui a fait la beauté de cette cérémonie était la présence d’un des trois orchestres de l’armée. Malheureusement il n’y en avait qu’un (l’orchestre terrestre) car l’armée possède trois orchestres.

Ils ont accompagnés les chœurs qui ont chantés cinq chants : Le chant des patriciens, l’hymne Européen, Die Moorsoldaten, De Marselaarlied van Breendonk, et La Brabançonne dans les trois langues officielles de Belgique. 

Après ces chants le Roi et deux élèves ont pris la parole. Ensuite, l’orchestre a encore joué et des couronnes de fleurs ont été déposée sur une scène où, à l’époque, les prisonniers étaient pendus et torturés.

Charlotte Delattre