La causerie scientifique
Chaque année, le Collège Saint-Hubert organise une causerie scientifique. Elle est organisée par les rhétos et quelques professeurs.
Tous les ans, la causerie traite un sujet différent en rapport avec l’actualité. Durant cette année 2019, nous avons beaucoup entendu parler de Greta Thunberg… C’est pour cela que le thème choisi était « Le changement climatique » .
Madame Marhfour est professeure de sciences en 4e, 5e et 6e année. Nous l’avons interviewée pour avoir un avis intérieur sur cette présentation.
Voici les propos recueillis :
L’Âne Rouge : Depuis quand existe la causerie scientifique au Collège ?
Madame Marhfour : La dernière causerie scientifique sur le changement climatique est la quatrième, la première édition remonte à quatre ans.
L’Âne Rouge : Pourquoi avoir instauré cette causerie ?
Madame Marhfour : La causerie est l’occasion de mettre un sujet scientifique à l’honneur ou d’éclairer scientifiquement un sujet d’actualité, des connaissances (exemple le Big Bang, naissance de l’univers 1ère causerie ou les dessous philosophiques des recherches scientifiques lors de la 2e), technologie actuelle (biomimétisme lors de la 3e) et le changement climatique pour cette année.
L’idée d’une causerie scientifique vient du constat que la science occupe une place importante dans notre monde, elle nous concerne tous d’une façon ou d’une autre, quelle que soit notre profession ou notre domaine d’expertise et il faut encourager chaque citoyen à s’informer et se forger un avis sur les enjeux contemporains en recherchant des sources fiables et multiples, aujourd’hui accessibles moyennant un peu de curiosité et assez d’esprit critique.
Mais plus concrètement et dans un premier temps, le but recherché est de permettre aux rhétoriciens de partager leur travail avec d’autres élèves, parents, enseignants etc…
L’Âne Rouge : Comment trouvez-vous que les rhétoriciens le gèrent ?
Madame Marhfour : Les rhétoriciens maintenant savent de mieux en mieux ce qui les attend, ayant eux-mêmes le plus souvent assisté aux précédentes éditions mais côté « public », au début ils s’emparent du sujet avec autant d’appréhension que d’enthousiasme, mais ce dernier finit par l’emporter.
L’Âne Rouge : Combien de temps mettent les 6e à l’organiser ? Est-ce que les professeurs participent beaucoup ?
Madame Marhfour : Du côté des professeurs la réflexion commence dès la rentrée autour du sujet de la causerie, on en parle très vite aux élèves pour vérifier s’ils peuvent s’en emparer, s’ils sont suffisamment intéressés.
Ensuite, nous convenons ensemble des groupes et d’un échéancier (les fameux délais à respecter…), ils doivent effectuer un travail de recherche en groupe à partir de sources fiables, ces travaux sont ensuite corrigés par les professeurs, la deuxième échéance concerne la présentation avec PowerPoint, une fois celle-ci validée devant la classe, les rhétoriciens harmonisent leurs travaux et supports (PowerPoint), à cette étape tous les travaux ne sont pas toujours repris même si la qualité est au rendez-vous, afin de respecter le timing de la causerie, par exemple cette année nous n’avons pas présenté la partie sur la pollution des sols.
Les élèves s’occupent également de la communication autour de l’événement (affiches et vidéo-teaser).
Ce travail se fait majoritairement en dehors des heures de cours, de septembre à janvier ou février selon les années, c’est un investissement commun aux élèves et aux professeurs, c’est un plus que nous nous octroyons tant que nous en retirons du plaisir, c’est sans aucun doute l’essentiel !
Voici quelques questions posées en espérant que l’année prochaine les causeries auront un public encore plus nombreux et motivé.
Vous êtes les bienvenus !
Charlotte Delattre